Une petite tasse ensemble ? [Feat Mike Miller.]

J'arpentais les trottoirs de la ville, toussant légèrement lorsqu'une voiture 4x4 déversa de sa fumée noire et polluante près de moi. Quelle journée de merde... De plus, aujourd'hui, le ciel était sombre, emplis de nuages grisâtres, qui menaçaient à tous moment de déverser une pluie torrentielle. Je frissonnais à cette idée, et me mis à grogner, m'emmitouflant un peu plus dans mon écharpe grise pâle. l'air était frais, et désagréable, je n'avais qu'une idée, boire mon café habituel, mais pour cela, il fallait que je marche un peu.

J'arrivais enfin devant la petite enseigne de mon chère café préféré. J'y entrais sans hésité, et un sourire apparut sur mon visage, face à la chaleur de la pièce.
A peine avais-je fais un pas dans la pièce, qu'un homme vint à ma rencontre et me donna une tape amicale dans le dos, une bière à la main. C'était un vieil homme, avec des cheveux grisonnant et un teint sombre, ainsi que des dents très jaunes.
- Jake ! Ça faisais longtemps que tu n'étais pas venu, comment tu vas mon gars ?
Je hochais la tête, il est vrai que ça faisais un bous de temps que je n'étais pas venu dans le café. En même temps, avec ma recherche de boulot perpétuelle, j'avais du mal. Il fallait à tout pris que je trouve une maison d'édition, pour éditer mon tout premier livre et enfin devenir écrivain.
- Bonjour Monsieur Johnson. Je vais très bien, et vous ?
Il m'invita à m'asseoir en me poussant vers un tabouret du bar. Je m’exécutais, et souris au barman, toujours ce bon vieux Stanley. Il était au téléphone, surement avec sa femme, qui comme d'habitude, devait lui prendre la tête pour n'importe quoi.

Je marchais tranquillement en m'attardant dans cette ville. Ce n'était pas la première fois, malgré tout, les flics m'avaient a l’œil, faut que je fasse gaffe.
Je regardais le ciel, droit devant moi. Je pensais , quel temps de merde.
Je m'étais habillé avec un T shirt manche courte et moulant, comme d'habitude. Accompagné d'un espèce de slim en jean.
Le vent frais ne me faisait même pas frissonné, par contre je détestais la pluie.
Il aura fallut qu'elle s'abatte dur moi. Imitant les autres, je me mis a courir sur le trottoir déjà tremper. Puis un porche se présenta a moi, sauvé. Je m’abrita dessous et regarda l'enseigne. Une café ? J'ai pas d'argent et je peux pas leur adresser la parole. Merde. Je rentrais quand même, hésitant.
Je regardais tout autour de moi, et pour éviter le contact humain je me mis a l'écart, assis a une table près de la vitrine de l'entrée. D'ailleurs, je regardais au travers, il pleut. Je me fichais du brouhaha environnant mais poussa un petit soupire.

Stanley fini enfin par terminé sa communication avec sa femme, par raccrocher et pousser un soupir. J'en poussais un à mon tour, plus par lassitude que par compassion pour lui. Je jetais un oeil aux alentours du café et vit un homme entrer dans le café. je fronçais les sourcils, et jetais un regard aux deux autres qui le regardaient eux aussi, sans un mot. Je devinais qu'il s'agissait de quelqu'un a qui il ne fallait pas parler... Dommage. Il était mignon.
- Eh bien, Jake, ça faisais longtemps que t'étais pas venu. qu'est-ce que je te sers ?
Le café faisait plutôt office de bar, mais bon. En tout cas, l'endroit me plaisait énormément, et j'y était habitué. J'y allais déjà avec mon père lorsque j'étais enfant, tout le monde me connaissais ici, je me sentais comme chez moi.
- Salut Stan'. Comme d'habitude, s'il te plais.
Il s’exécuta, d'un sourire habitué. il prit une tasse en porcelaine blanche, qu'il rempli d'un liquide très noir, il n'ajouta pas de sucre.
Oui. Le café que je buvais était toujours noir, brûlant, sans sucre et très fort.
Il me tendit ensuite la tasse pleine et après que je l'eus prise entre mes mains, s'accouda au bar.
- Alors. Dis-je en buvant un peu de mon café. Toujours des problèmes avec ta femme ?
Je connaissais Stan' depuis l'enfance, nous étions pour ainsi dire des amis. Son père était celui qui avait battit ce café, et également le meilleur ami de mon père. Donc nous avions toujours été proche, et jamais très longtemps séparé.
- Elle me soule. Fit-il en soupirant.
Je lâchais un petit rire amusé, parce qu'il répondait toujours cela après une dispute avec Katty.
C'était une femme tout ce qu'il y a de plus chiante, toujours derrière lui. D'ailleurs, je l'avais su au moment même où il me l'avait présenté qu'elle ne serait pas commode, il suffisais de voir sa façon d'être. Toujours avec un chignon mal fait, avec un air hautain dont elle pensait faire profit au niveau de son coté "chic". Seulement, elle n'avait aucune classe, et ressemblais d'avantage à une gitane espagnole qu'a une grande aristocrate.
Je repris quelques gorgée de mon café, et mon oeil se remit à fixer l'autre gars qui venais de rentrer.

Je regardais les gouttes de pluie qui s'écrasait sur l'asphalte. J'étais complètement ailleurs, dans ma bulle. Je ne faisait plus attention a moi, ni au garçon - un peu pinté - qui s’assit a coté de moi.
- Eh salut toi ! Me fit il d'une voie de bourrer un peu rauque.
Je tourna la tête légèrement vers lui. Mais je ne pouvais pas parler, quel dommage.
- Alors tu ne parles pas ?! Ohhh ! C'est pas très gentil .
Il posa sa main sur ma cuisse. Je fronça les sourcils. Il m'énerve.
- Aller, fais pas ton timide, chui sur que t'en a enviiiie !
Je serra le poing. Tant pis, moi qui ne voulait pas me faire remarquer sa va être fichu.
Je lui enfonça mon poing dans la tête et me leva.
Il tomba de sa chaise, le nez en sang.
Moi, je sorti dehors. J'attends toujours que la pluie cesse.

Je vis clairement le gars se faire "agresser" par un soul, je me levais, pour lui porter secours, mais m'arrêtais net. Là, je me rassis et observais sa réaction.
C'était un jeu assez drôle, qui m'amusais beaucoup. D'un naturel sado-mazo, c'était normal pour moi.
Je le vis lui foutre un pain, ça me fis rire, mais pas Stan' qui se leva violemment et aida le blessé à se relever.
Moi, je n'attendis guère, me levais et rejoins ce type dehors, là, j'allumais une clope et soupirai.
- C'était drôle. Soufflais-je dans son dos.

Il aura fallut qu'un mec me suive. Surtout un vivant dedans. En plus il me parle. Sa va être dur. Dois je m'en aller en courant ? Que faire ... Je le regarda simplement, impassible, comme d'habitude.
Je toussa a cause de la fumer de cigarette. Je suis pas habitué : Trop cher, mauvais pour la santé.
Je m'écarta un peu de lui. Si j'aurai pus parler je lui aurait dit de ce barrer.
Je regardais ma montre, attentivement, et je l’écoutais aussi ... Tic Tic Tic .
Je fis un petit, minuscule sourire.

Je le vis se tendre, et compris de suite que ma présence n'était pas appréciée. Mais ça m'allais très bien.
En temps qu'écrivain, j'avais une certaine façon de voir les gens, la nature, le monde qui m'entoure, et je trouvais ça extrêmement intéressant d'observer la réaction de certaines personnes.
Je continuais de fumer, et m'assis sur les marches du porche, là je regardais mes mains, et ma main droite me fit frissonner, comme à chaque fois.
Elle était couverte d'une épaisse cicatrice encore bleue, qui semblait prête à se ré-ouvrir à tout moment. Celle-ci datait de mes années folles, où après un essaie de fugue, on m'avais ouvert la main avec un couteau et l'on mavais passer du fer rouge . En effet, il était interdit de sortir de la ville, sous peine de sanction grave, voilà la mienne.

Je le regarda et haussa les épaules. Je m'assis tranquillement a coté de lui et vit sa main.
C'était pas très choquant pour moi, mais pourquoi avait il ça a la main ? Hum ...
Je regardais attentivement sa main pas du tout discrètement.
Mais je voulais savoir ce que c'était, alors je lui prit et toucha sa cicatrice.
Je le regarda dans les yeux pour voir sa réaction, si ça lui faisait mal; ou non.
C'était gore quand même, il sait vraiment pas se recoudre, c’est pourtant pas compliqué.
Explique moi, Idiot TT pensais je. x')

Le fait n'était pas que je sache ou non me recoudre, c'est juste que ça me faisait un mal de chien, et les anesthésie coutait énormément chère. Je n'avais pas du tout les moyens pour cela, même mes clopes étaient illégales.
Quand il prit ma main, je laissais échapper un grognement, parce que j'avais horriblement mal. Je serais les dents et vit qu'il soutenait mon regard.
Ah... Tu veux savoir, petit ?
Je soupirai.
- C'est... La punition qu'on m'a infligée.

Je fis de grand yeux. Une punition alors ? Mais qu'avait il fait de si grave. Mais j'y pense ! Alors il sait surement pour l'extérieur et l'intérieur. Quoi que ~
Je fronça les sourcils et le lâcha.
Je parlais tout doucement pour que personne m’entende, désolé m'sieur le fondateur.
- Pourquoi ?
Je continuais de le regarder dans les yeux.

J'entendis sa toute petite voix qui me chuchotais :
- Pourquoi ?
Ca me fais sourire, amusé par le risque qu'il prenait en parlant, j'eus envie de rire, mais n'en fis rien.
Je soutint son regard, il était plutôt mignon, et c'était chou de l'entendre parler comme ça.
J'écrasais ma cigarette contre une des marches de béton, et m'étirai, cachant ainsi ma main, que je trouvais ignoble.
- Parce que j'ai voulu m'enfuir d'ici.

Je regardais tout autour, pour voir s'il n'y avait pas de flic a l’horizon.
Je fronça les sourcils a sa phrase.
- Parce que j'ai voulu m'enfuir d'ici.
N'importe quoi. Sait il la vie a l’extérieur au moins ? Quel idiot.
Je lâcha un petit "Pffff".
- Et pourquoi t'es pas rester là-bas ? De ma voie toujours très basse.

Je regardais mes doigts noirs, salit par la cendre de mes innombrables cigarettes, je soupirai. j'entendis son soupir moqueur, et sourit de plus belle, pensant à tout ce que j'avais fait, à la raison de mes actes.
- Et pourquoi t'es pas rester là-bas ?
Je soupirai, songeant au fait que je racontais ma vie à un étranger traqués par les flics en plus. Mais bon, je n'avais rien à perdre, moi, pauvre et jeune écrivain, gambadant sur les routes, à la recherche d'une quelconque inspiration.
- Je n'ai jamais pus atteindre l’extérieur. Mais je sais à quel point c'est horrible dehors. C'est pour ça que je voulais y aller d'ailleurs. J'voulais crever.
Les derniers mots résonnèrent plus durement, et provoquèrent un légé silence.
Là, je me relevais, et enfonçais mes main dans les poches de mon jean slim.
- Voilà. Bon. Tu veux un café ? Fis-je en souriant.

Je le regardait et l'écoutais attentivement.
- Je n'ai jamais pus atteindre l’extérieur. Mais je sais à quel point c'est horrible dehors. C'est pour ça que je voulais y aller d'ailleurs. J'voulais crever.
Je baissa la tête et sourit, un peu gêné par sa courte et dernière phrase.
Je n'y répondis pas, je ne me donna pas cette peine.
Et puis il rouvrit la bouche.
[i]- Voilà. Bon. Tu veux un café ?[/i
Je haussa les épaules et me leva a mon tour.
- Si tu veux. Soupirai je.

Bien heureux qu'il ne puisse pas trop parler, je lui ébouriffais les cheveux.
- Au faîte, c'est quoi ton petit nom, m'sieur le muet ?
J'attendis sa réponse, puis rentrait dans la boutique, là, je commandais un autre café.
- Un autre stp'.
Puis j'invitais le garçon à s'asseoir.

Je lui enleva sa main de ma tête et remis en place mes cheveux.
- Je m'appelle Mike et toi ?
Je le suivit dans le café, là, les gens me regardait, normal, avoir péter le nez a quelqu'un dans un pub c'est pas banal non plus.
Puis je m'assis a coté de lui.

- Je m'appelle Mike et toi ?
Je remettais correctement ma manche sur ma cicatrice, pour bien la masquer. C'était un déshonneur que de voir ça ici, les gens penseraient que vous êtes un délinquant... Et puis, ma cicatrice pouvait se refermer, mais si elle ne le faisait pas, c'était de ma faute. Lorsque je ressends une émotion trop forte, tel que le stress, l'extase, la peur, [..] je me mets à mordre violemment ma main droite, jusqu'au sang, là, la cicatrice se rouvre..
- Moi c'est Jake.
Mon ami nous emmena deux cafés et me jeta un regard interrogateur, auquel je répondit en un clin d'oeil.

- Moi c'est Jake.
Je répondis par un petit sourire, je n'allais pas parler devant tout ce beau monde non plus, je voulais juste boire vite mon café et partir, loin, chez moi, et surement plus jamais le revoir.
Le café arriva, je ne regarda même pas le serveur et bu une gorgé du café noir, brulant. Il m'écorchait le palais mais c'est pas grave. J'suis un homme, quand même ! Ö

Je bus le café sans aucun problème, comme à mon habitude, je ne ressentais même plus le chaud sur mon palais.
[ J'avais mettre de l'action, z'ai très n'envie.]

Un homme entra dans le bar, en titubant, il me ressemblai énormément, avait certain de mes traits, mais était beaucoup moins beau. Il avait uen chevelure poivre et sel, qui traduisait sa vieillesse, et il était soul.
Je me tendis lorsqu’il entra en criant .
- UNE BIÈRE !
Je pensais à toute vitesse, fallais pas qu'il me vois...
Malheureusement, l'homme tourna son visage d'ivrogne vers moi, et me pointa du doigt.
- Jaaaaaaaaake ! Hurla-t-il à travers la pièce.
Je vis le barman essayer de le retenir. Mais l'homme se débatait.
Comment le faire partir ?
Je n'avais jamais aimé cet homme, qui n'était autre que mon père, un sale alcoolique, qui n'avait jamais fait attention à son fils, et les rare moment où il l'emmenait, c'était le Dimanche pour aller se souler la gueule ici même.
Ah je me souvient de ce dimanche ou je lui avait annoncé que j'étais gay et qu'il était parti de s...suite...
Mais là voilà ma solution !
Je traversais la pièce du regard et celui ci s'arrêta sur le pauvre Mike, un sourire espiègle apparut sur mes lèvrs.

Je buvais mon café tranquillement lorsqu'un vieil homme entra dans le café.
Il avait l'air soul. Non, il l'était bel et bien et avait l'air de connaitre Jake.
Je regarda le jeune homme a coté de moi avec un regarde interrogateur.
Puis Jake me regarda, bizarrement.
Qu'est ce qu'il voulait ? J'me le demande tiens ...
Je pencha ma tête sur le coté et sourit.

Je soupirai interieurement, mais en même temps ça me fis rire parfaitement.
Le vieil homme avait avancé, il allais presque me toucher...
Smaak.
J'avais joins mes lèvres avec celles de Mike, sans le prévenir. J'avais jsute eue le temps de lui glisser à l'oreille.
- Chuuut. Si tu parle ou si tu bouge, je te tue.
Le vieil homme recula de plusieurs pas, comme je el souhaitais, avant de sortir de la boutique en titubant.
- M...Mon... mon fils est... Gay ?!Avait-il lancé.
Sâle homophobe qu'il était...

Je regardais l'homme assez etrange jusqu'a ce que Jake m'embrasse.
J'etais tres etonné. Un peu trop meme.
Pourquoi !? Je voulais reculer mais il m'avait dit de ne rien faire.
Puis j'entendis la phrase du pere. Alors comme ça c'est son fils. Il ose m'utiliser pour s'en debarrasser !? Espece d'idiot !
Tant pis je recula la tete. Et fronça les sourcils.
Je regardais son pere avec un petit sourire et bu une autre gorgée du café.

Mon père tituba légèrement, puis sortit en courant.
Moi je me redressais sur mon siège et allumais une cigarette, je vis les yeux ronds de Stan', ça me fit sourire, je tournais la tête vers lui et lui demandais :
- Jaloux Stan' ? T'en veux un aussi de smack ?
Il beguella une excuse pour retourner derrière son bar, ça me fis rire. Je fumais un peu, tranquillement et regardais Mike, pauvre garçon.
- T'as bougé, j'devrais te tuer...
Je sortis un poignard de ma poche et passa ma main dessus, une fine ligne rougeâtre aparut de suite, et je me mis à pisser le sang.

Je regardais son père sortir en courant, j'avais repris mon regard impassible.
Puis il parla au barman, j'ignorais la conversation jusqu'à ce qu'il m'adresse la parole.
- T'as bougé, j'devrais te tuer...
On aurait crus un gosse a ce moment là. Puis il sortir un poignard de sa poche et s'ouvrit la main. Je soupira. D'ailleurs il ne pleuvait plus. Je me levait et parti en direction de la porte, les mains dans les poches.

Je jouais avec mon couteau d'un air distrait, je m'ennuyais à mourir, je le vis se lever, prêt à partir.
- Oh. Aufaite. Je pourrais prévenir les autorités que tu ais parlé... Soufflais-je d'une voix que seulement lui pouvait entendre.