Une petite tasse ensemble ? [Feat Mike Miller.]

Mon coeur fit un bond. J'etais stresser.
Je m'approcha vite de lui et le pris par le col.
Puis je fredonna .
- Tu n'oserais pas ...
Merde j'dois me depecher de partir.

Je le vis me prendre par le col et lachais un petit rire.
- Tu n'oserais pas ...
Je pris un sourire rageur, et approchais mon visage du cien.
- Tu me donne quoi en échange de mon silence ?

Je fis de grand yeux.
Mais qu'est ce qu'il voudrait de moi ? Je reflechissait tout en le regardant dans les yeux.
Je haussa les epaules.
- Ce que tu ... Veux .
Dis je hesitant.

- Ce que tu veux.
Je réfléchis une seconde. Que pourrais-je lui demander ? Hm... Trouver !
Voilà plusieurs mois que je cherchais de l'inspiration pour mon bouquin en cours, seulement, j'avais énormément de mal. Il me fallais quelque chose de nouveau. Toujours un peu pervers, vu qu'il s'agissait d'un livre sur ma vie... Hm.
- D'accord. Alors, joue le rôle de mon petit ami pendant... 4 jours.
C'était une idée un peu folle, mais si ça ça ne me donnais pas d'idée pour mon livre, alors je pouvais laisser tomber le rêve de le sortir un jour.

Je sursauta a ce qu'il voulait.
J'etais enerver et baissa la tete.
Mais j'etais obliger.
- Bon ... De toute façon je suis obliger. Soupirais je doucement.

Je souris.
Ah, j'étais quand même un bon gros chieur n'est-ce pas ? Je vous l'ai dis, je suis quelqu'un d’extrêmement spécifique. Très compliqué à cerner.
Au premier regard, on me prends juste pour un chieur de première, qui n'a rien d'autre à foutre.
et puis, si un jour vous commencez à me connaître mieux, il est possible que vous changiez d'avis sur mon compte. Mais ça, ce n'est pas à moi de vous le dire, vous le découvrirez vous même.
- Parfait.
Je lui volais un baiser, et fini mon café.

Oui sa c'est sur qu'il est chiant . J'en avais deja mare de lui d'ailleurs.
Et puis c'est un idiot. Un gros meme.
Il m'embrassa vite fait. Encore ! Noooooon je ne veux pas !
Je fronça les sourcils et serra les dents.
- Ne m'embrasse pas. Je ne suis pas ton cheri .

Je ris de plus belle, et levais un sourcil.
- Tu ne l'es pas ?
je pris mon portable et demandais à Stan'.
- C'est quoi le numéro de la police déjà ?

Je lui pris le portable en vitesse.
- Nooon ! Bon ok ... Je suis ...
Je soupira et le regarda.
- Je suis ton ...
Je grogna c'etait si pueril.
- Ton cheri.
Je me tourna dos a lui apres avoir poser le tel sur le bar.

- Je suis ton chéri...
Je lâchais un autre petit rire satisfait, et hochais la tête, regardant mon portable.
- Je n'en doute pas.
Je fis un sourire irritant, et regardais ma montre, je soupirai, ayant encore envie d'une cigarette. Mais bon, je ne pouvais pas me le permettre.
- Bien. Où allons nous ?

Je serra les crocs. Enerver.
Je regardais dehors. Les gens qui passait tranquillement.
- C'est toi qui decide.
Je dit sa car moi, je prefererais rentrer chez moi.

Je soupirai, me grattant la main droite.
- Chez moi ou chez toi ? je suis fatigué.
Oui, je m'invitais sans demander la permission, mais que voulez vous, je suis ce que je suis.

Chez moi ? Mais il ne peut meme pas sortir.
- Tu peux pas sortir espece d'idiot. Mais si tu veux venir viens.
Je le regarda avec un petit sourire.

Je levais un sourcil.
- Tu dors pas à l'hotel ?!
Ben dis donc, il aurait du mal à rentrer chez lui si il n'avait pas d'hotel. Vu que la nuit c'était encore plus surveillé que le jour, et qu'on ne pouvait pas habité tout près des rempars...

Je soupira.
- J'ai pas vraiment assez d'argent pour me payer une chambre.
Je le regarda dans les yeux et deglutit, nerveux.

- J'ai pas vraiment assez d'argent pour me payer une chambre.
je lâchais un soupir à mon tour, et sourit.
- Bon. Bah direction chez moi.
Je fis un signe de la main à Stan', et saisit celle de Mike et partit.

Je haussa les epaules en signe de oui.
Je sursauta quand il me prit la main et me depecha de le faire me lacher.
Une foie delivrer je marchais derriere lui les mains dans les poches.
- Va falloir que je t'impose des limites si tu veux de moi pendant 4 jours . Idiot.
Je fis un petit sourire.

Je marchais devant, fixant les rues désertes. En effet, le soir venait de tomber sur la ville, et très peu de personnes trainaient le soir. Je mis mon chapeau noir sur ma tête. Dans les rues, on entendaient seulement le bruits de nos pas, à tous les deux, qui raisonnaient sur les trottoirs.
- Va falloir que je t'impose des limites si tu veux de moi pendant 4 jours . Idiot.
Je souris, et lâchais un rire discret mais franc.
- Je n'ai pas de limites moi.

Je regardais le ciel. Noir. Mais ici on ne voyait pas les etoiles a cause des lampadaires.
J'etais jamais rester ici aussi tard. Quel etrange sensation. La sensatiom de retomber en enfance surement. Pourtant je prefere ne pas etre nostalgique. Une de mes faiblesses.
J'entendis le rire de Jake pour ma phrase et baissa la tete. Je l'avais presque oublier. Lui. Cet idiot.
- Je n'ai pas de limites moi.
Je fis un petit sourire.
- Moi non plus mais ça me gene ses trucs de Gay ..

Je fronçais les sourcils.
- T'es pas gay ? Ni bi ? Pourtant, t'as une tête a l'être.
J'entendis le pleure d'un enfant plus loin, je suivais le bruit jusqu'a arriver devant une petite fille, les mains sur ses yeux tout rouges et usés par les larmes. Touché, je me mis à sa hauteur.
- Ben ! Qu'est-ce que tu fais ici toute seule ? Ou sont ton papa et ta maman ?
Elle continua de pleurer et se frotta les yeux.
- Je sais pas...
Elle devait avoir une dizaine d'années, pas plus. Elle avait de superbes bouclettes blondes et des jolis yeux verts.
- Comment ils s'appellent ton papa et ta maman ? C'est quoi leur travail ? ne pleures pas, on va les retrouver.
Elle renifla.
- Ma maman elle s'appelle hélène, elle est partie à son travail. Et mon papa il est pas rentré à la maison.
- Ils t'ont laissés toute seule ?!
- Oui...
Mon coeur fit un bond. Tout cela me fit repenser à mon enfance, à toute ma misère de petit garçon..
Je la serrais fort.
- Ne pleures plus. Nous allons les retrouvés. D'accord ?

Je haussais les épaules.
- Ouais ... Bi ...
Puis on entendait quelqu'un pleurer, je suivais toujours Jake en soupirant.
Mais j’ignorai complètement leur conversation en m'adossant au mur derrière moi et en croisant les bras sur mon torse.
Je les regardaient quand même, je m'ennuyais.

Je gardais la petite fille dans mes bras. Elle se mit à bailler.
- je suis fatiguée... Dit-elle.
Je soupirai, et affichais un sourire compatissant.
- J'taurai bien ramener à la maison et prêtter un lit, mais c'est interdit par la loi.
- Pourquoi ? Demanda-t-elle.
- Parce qu'on pourrais croire que je suis un méchant monsieur. Tu comprends ?
Elle hocha la tête. Je soupirai.
- Montres moi ta maison, d'accord ?
Elle pointa du doigt une petite baraque, près de la route, où un chien aboyais.
- Bon. Ecoutes moi bien. Tu vas rentrer à ta maison, tu vas te coucher bien sagement dans ton lit, d'accord ? Et puis, si tu as un problème...
Je notais mon numéro de téléphone.
- Tu m'appelle, et je viendrais. D'accord ? Ca va aller ?
- Oui... merci monsieur.
Elle embrassa ma joue et partit dans sa maison, là je soupirai, plein de rage.
- Comment on peux laisser des enfants si jeunes tout seuls ? Fis-je pour moi même, le regard bas.

Je regarda la petite fille partir, je souriais.
Je regarda Jake, ne parlant toujours pas. Je l'écoutais seulement.
- Comment on peux laisser des enfants si jeunes tout seuls ?
Je fis un petit sourire et lui ébouriffa les cheveux.
- Sa t'arrive souvent d'aider toute les jeunes fille en détresse ?
Je réfléchis au cas de la petite fille. Ces parents l'avait abandonnée, tout comme moi. Mais pas pour l'éternité.
- Ces parents vont rentré, à un moment, ou a un autre ...
Je regardais la maison de la petite, avec mon regard impassible.

Se souvenir...

- Maman ! Maman !
Un grognement sourd avait retentit dans la chambre des parents. A force de tirer sur celle ci, la couette avait fini par bouger, et le visage de ma mère était apparut. Elle avait ses cheveux cendres emmêlés de partout, son mascara avait coulé et son innombrable maquillage ne formait désormais qu'une bouillie infâme sur son visage. Je pus apercevoir, moi Jake Night, petit garçon de 9 ans à ce moment là, sa jupe très courte et tachée d'un liquide... Ressemblant à de l'eau.
Mais c'était ma Maman, et je l'aimais, mal grès le fait qu'elle ne s'occupait pas de moi, j'étais comme tout ses gamins, je l'aimais ma Maman.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-elle en grognant et se grattant la tête.
Je m'étais habillé tout seul, le matin même, de vêtements dépareillé. Et déjà à ce moment là, j'avais un chapeau sur la tête.
- Je vais à l'école. Mais la maitresse a dit que tu n'avais pas réglé le chèque pour la cantine.
Je m'exprimais déjà très bien pour mon age, à la plus grande fierté de mes enseignants, que ce soit autant à l'école primaire, qu'au collège.
Ma mère hocha la tête, puis soupira, pour finir par disparaitre sous ses draps.
Je me retrouvais seul. Je baissais les yeux, et hochais la tête.
- Bon... bah c'est pas grave. Je lui dirai que tu as oublié...
Et je partais, refermant la porte de la chambres de mes géniteurs. Que je ne m'autorise aujourd'hui plus à appeler parents.




Perdu dans mes pensées, je n'entendis pas ce que me disais mon "petit ami". Je frissonnais face à se souvenir.

Je regardais toujours Jake. Il m'ignorait TT.
- Jake ...!
J'attendais un peu et répéta plusieurs fois son prénom. "Jake, Jake, JAKE !"
J'en eu assez, je me mis devant lui et lui mis une grosse baffe.
- HEY ! J'AIME PAS QU'ON M'IGNORE ! COMPRIS !?
Je grogna et me ficha de se qu'il fera par la suite. De toute façon je suis plus fort que lui.